Les
questions que l'on se pose souvent...
Est-ce
dangeureux ?
Une traversée est toujours une aventure. La haute mer
est l'un des derniers endroits au monde où l'on est vraiment
responsable de soi... Pas d'ambulance ni de médecin à
proximité. Une maladie, même bénigne à
terre peut prendre des proportions importantes au large. Ceci
dit, pas de microbes en mer, une bonne pharmacie, une possibilité
d'assistance médicale par téléphone permettent
d'assurer un niveau de sécurité suffisant.
Toutes les manoeuvres se font de façon plus "prudente"
qu'en navigation côtière: pas de manoeuvres seul
sur le pont, harnais de sécurité en cas de mauvais
temps, ...
De plus, un routage météo
personnalisé depuis la terre est fourni et permet
d'éviter les conditions dramatiques.
Quelle
expérience dois-je avoir ?
Une pratique préalable de la voile est souhaitable. Quelques
navigations en croisière me semblent un minimum pour pouvoir
donner de bon coups de mains lors des manoeuvres et prendre
un quart.
Quelle expérience a le skipper
?
Les skippers - Michel, Matthieu, Diego et Thibaut - ont traversé plusieurs
fois l'Atlantique avec plusieurs voiliers différents,
en croisière et en course.
Combien de temps cela dure-t-il ?
Le temps de parcours dépend tellement des conditions
météo qu'il est aléatoire de donner des
timmings précis. Cependant, les chiffres ci-dessus sont
des hypothèses raisonnable: il est possible de faire
mieux mais moins vite également. Il est nécessaire
de prendre des marges de sécurité notamment pour
s'offrir une fenêtre de départ satisfaisante...
Comment s'organise la journée
au large ?
Ce qui surprend le navigateur côtier, c'est le rythme
lent et relativement inactif de la navigation au large. Lecture,
cuisine, moments de silence... Une traversée est avant
tout un voyage intérieur.
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La
navigation est rythmée par le régime des quarts.
Du coucher du soleil à l'aube, chacun à son tour
surveille le bateau, la route, les autres (éventuels)
navires. L'idéal, à 5 à bord, est d'avoir
le skipper hors quart et chaque équipier 2H 30 d'affilé sur le
pont. Le skipper sera alors frais pour tout
appel sur le pont et toute manoeuvre.
Quelles
conditions de confort ?
Les bateaux sont à la fois des voilier de course au large mais également de confortables cruisers.
Evidement il faut faire attention à la consommation d'eau
douce, de carburant - donc d'électricité. Il n'empêche
que les conditions de confort sont très agréables...
Y-a-t-il un matériel personnel
indispensable à prévoir ?
Rien de vraiment spécial: une bonne veste de quart, un
sac de couchage, de bonnes lunettes de soleil, quelques affaires
de rechange... On prend toujours beaucoup trop... Quelques
idées
Y-a-t-il
un âge minimum ou maximum pour participer?
Ces traversées ne me semblent pas recommandables aux
enfants qui s'ennuieront certainement... Par contre un adolescent
capable de barrer (13/15 ans) y trouvera déjà
une expérience très enrichissante. Dans l'autre
sens, pour peu que l'on soit en bonne santé, aucune limite
d'âge!
Peux-t-on communiquer avec la terre ?
Oui, nous avons a bord un téléphone satelite IRIDIUM,
qui offre également la possibilité d'envoyer et recevoir des mails et de recevoir des SMS
gratuits dans le sens terre-bateau. Non seulement le coût des communications est élevé
mais de plus c'est perdre une bonne partie du plaisir du large
que de rester accroché à la terre par le biais
de communications abusives...
Les moyens télécoms
sont surtout un élément de sécurité
et la possibilité de recevoir des analyses météo... |